Examen du coude

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L'examen du coude débute dur un patient torse nu, debout :

  • l'angle entre les axe du bras et de l'avant bras sera apprécié ; il existe normalement un cubitus valgus symétrique, d'environ 15°.

Il se poursuit patient assis ; on examine les différents compartiments : 

  • ventral : principalement musculaire,
  • latéral : saillie de l'épicondyle latéral de l'humerus,
  • médial : saillie de l'épicondyle médial de l'humerus et en arrière le sillon du nerf ulnaire,
  • dorsal : saillie de l'olécrane de l'ulna.

L'examen se poursuit par la palpation des repères osseux :

  • épicondyle latéral et médial de l'humerus et olécrane de l'ulna,
  • forment en flexion le triangle de Nélaton, qui s'efface en extension.

On palpe alors les différents compartiments : 

  • ventral : tendon du muscle biceps brachial, inséré sur la tubérosité radiale du radius,
  • latéral : où il existe une dépression sous l'épicondyle latéral. Sous cette dépression, on peut palper l'articulation huméro-ulnaire, mieux repérée lorsque le patient réalise des mouvements de pronosupination,
  • médial : qui repère la gouttière épitrochléo-olécranienne dans laquelle chemine le nerf ulnaire,
  • postérieur : où peut siéger une adénopathie rétro-olécranienne, par exemple lors d'une infection bactérienne de la main.

 

On testera les mobilités passives du coude, articulation à deux degrés de liberté : 

  • Flexion-extension (0-120°) ; la flexion est limitée par le contact des masses musculaires des loges ventrales du bras et de l'avant bras,
  • Prono-supination : (90°-80°).

On teste les mouvements suivants contre résistance : 

Plusieurs signes devront être recherchés: 

Signe de Tinel : la percussion du nerf ulnaire à la partie haute de la gouttiere épitrocléo-olécranienne, induit des paresthésies dans le territoire de ce nerf. En faveur d'un syndrome du tunnel cubital.

Douleur de l'insertion des muscles épicondyliens latéraux provoquée par l'extension du poignet, sensibilisée contre résistance.

Douleur de l'insertion des muscles épicondyliens médiaux provoquée par flexion du poignet, sensibilisée contre résistance.

Recherches des réflexes:

  • bicipital (C5 et C6) : coude à 90°, la percussion du pouce posé sur le tendon du muscle biceps brachial induit sa contraction,
  • stylo-radial (C6) : coude à 90°, pouce vers le haut, la percussion du tendon du muscle brachio-radial induit une flexion du coude,
  • tricipital (C7) : épaule à 90°, avant bras tombant à 90°, la percussion du tendon du muscle triceps brachial induit une extension du coude.

Palpation de la bourse retro-olécranienne, non adhérente au plan profond, inflammatoire en cas d'hygroma du coude.

Ce projet est financé par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) - Région Centre-Val-deLoire. Il bénéficie du soutien du Groupe InterRégional de Pédagogie Innovante des Hopitaux Universitaires du Grand Ouest (GIRPI HUGO)

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